mardi 2 mars 2010

Alphabet


J'étais sur le banc et les larmes coulaient. Chaudes, désagréables, j'aurais pu tout faire en cet instant. Je me maudissais à moitié d'avoir ces pensées si horribles, ces projets si sanglants, des envies si meurtrières. J'ai réalisé toute la vérité. Insupportable pendant les pleurs, puis un peu moins une fois taris, lever les yeux au ciel bleu marine sans étoiles, le regard gêné par les nombreuses et folles branches d'arbre qui montent, noires et mortes, comme mon coeur. Je ne sais plus en définitive.