
Hé, quelles sont ces frasques de subjonctif, de passif, je m'y perds, je voulais une bonne rédaction à l'ancienne..
Je revois ces photos et je me sens tellement seule d'avoir été seule toutes ces années ou je n'avais pas suffisamment mûri.
Parce que l'on croit toujours que c'est pour soi, les mots et les regards, on les interprète uniquement dans un sens...
Il a plu, comme pour laver les pêchés proférés sur les bordures de route. Un orage à la suite de longs jours chauds, enfermée chez soi, avec pour compagnie le premier amour. Des jours s'annonçant encore sombres, entre formalités, plaisir. Plaisir de quoi ? D'en prendre tout le temps ? Le plaisir devenant une torture. J'ai presque l'impression de régresser dans mon écriture.
Les mots ne sont pas suffisants pour exprimer l'idée et le concept, que dis-je l'idéologie vécue ces derniers mois, une idée qui n'existe que par la seconde du présent, par les actes emprunts d'instinct, de paresse et d'ennui. Les pages défilent, suffocantes, les plumes effilent leur encre noire, les corbeaux noirs de plume dans le ciel obscur s'effilent. Mon environnement sonore agrémenté de clics incessants, c'est l'amour d'une partie de ma vie qui ne lève plus la tête de l'écran, comme moi. Nous sommes murés dans un cercle vicieux, celui d'une solitude partagée, de mots horriblement normaux, banals, c'est un appartement trop blanc, trop grand, un lit qu'on ne fait plus.

Loin est désormais ma solitude d'avant.
Mais celle de maintenant est toute proche.
Quand aux autres ils ont l'air d'aller assez bien, mais rien n'est toujours sûr.
Il y a tellement de choses que je regrette.