mardi 24 mai 2011

Pala my love


Retour inattendu, que dis-je, incongru, des jours où l'on fait vraiment ce que l'on aurait dû faire tout ce temps. Pourtant, j'en avais, du temps. Où est-il passé ? Dans l'espoir et l'attente sans réponse, ou dans des activités non productives, des centaines de cigarettes sur ce balcon suspendu au dessus du plèbécule ébahi dont je fais moi-même partie...

Forever Dolphin Love (c'est le titre d'un album je précise) ,qui m'a ruiné une partie de mon budget nourriture, n'est toujours pas dans mes oreilles, une envie peut être inconsciente, un acte manqué de mon esprit, comme beaucoup d'autres après tout, comme tous les autres que j'ai effectué à la place d'autres encore, rester pour partir, croire à chaque fois que j'aurai le privilège de l'ascenseur de la considération des autres (légère référence à l'ascenseur social). Vouloir, toujours, une garde robe encore plus fournie pour à la fin ne plus savoir comment se vêtir, renier les vêtements que l'on avait si longtemps chéris, renier les gens que l'on avait chéris eux aussi, vouloir toujours du neuf, comme ces jouets que l'on met de côté au profit de cette nouveauté finalement décevante...

Finalement c'est comme si je n'atteignais jamais la perfection littéraires des lieux et des moments, comme si quelque chose les ruinait tout le temps, des regards ou des considérations que je crois tout le temps percevoir, des pensées peut être inexistantes des autres, comme s'ils m'observaient derrière leur vitre, toujours, comme une bête en cage, et depuis ma scène où l'on me lance des roses et des tomates, je veux leur plaire, les faire rire, je veux leur amour et leur dévotion, admiration, parfois simplement leur reconnaissance.

Mais quelle force me pousse donc à éternellement me mettre un masque devant le visage, quelles choses me poussent à simuler, jouer sans le savoir.

Car je suis malgré moi un éternel pantin de ma pensée et de mon instinct.

mardi 10 mai 2011

Gargantuan in Albion

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Hé, quelles sont ces frasques de subjonctif, de passif, je m'y perds, je voulais une bonne rédaction à l'ancienne..
Je revois ces photos et je me sens tellement seule d'avoir été seule toutes ces années ou je n'avais pas suffisamment mûri.
Parce que l'on croit toujours que c'est pour soi, les mots et les regards, on les interprète uniquement dans un sens...

Il a plu, comme pour laver les pêchés proférés sur les bordures de route. Un orage à la suite de longs jours chauds, enfermée chez soi, avec pour compagnie le premier amour. Des jours s'annonçant encore sombres, entre formalités, plaisir. Plaisir de quoi ? D'en prendre tout le temps ? Le plaisir devenant une torture. J'ai presque l'impression de régresser dans mon écriture.

Les mots ne sont pas suffisants pour exprimer l'idée et le concept, que dis-je l'idéologie vécue ces derniers mois, une idée qui n'existe que par la seconde du présent, par les actes emprunts d'instinct, de paresse et d'ennui. Les pages défilent, suffocantes, les plumes effilent leur encre noire, les corbeaux noirs de plume dans le ciel obscur s'effilent. Mon environnement sonore agrémenté de clics incessants, c'est l'amour d'une partie de ma vie qui ne lève plus la tête de l'écran, comme moi. Nous sommes murés dans un cercle vicieux, celui d'une solitude partagée, de mots horriblement normaux, banals, c'est un appartement trop blanc, trop grand, un lit qu'on ne fait plus.


Loin est désormais ma solitude d'avant.

Mais celle de maintenant est toute proche.

Quand aux autres ils ont l'air d'aller assez bien, mais rien n'est toujours sûr.

Il y a tellement de choses que je regrette.