Il faut que j'oublie tout, les moments passés, flous et indistincts, parce que trop de folie.
Il me faut une sorte de retour à zéro. Il faut que j'en sache plus à propos de moi même, que j'écrive au café Foy avec un Martini, un chocolat ou un Guillaume.
Il me faut ces moments cinématographiques, ces soudaines inspirations, ces instants de tract, arrêter de repenser à des choses en en ayant honte.
Il faut que je clarifie tout, que je fasse un tabula rasa social, que je me remette à faire du productif, du qualitatif, du sérieux. J'ai descendu une douce pente ces derniers mois, à moi de revenir, de faire les bons choix.
Tant pis pour ce qu'il y a derrière.
Et il faut définitivement que j'arrête de faire un voeu
lorsqu'il est 20h20
