mardi 28 septembre 2010

Cheval Cheval


Ce que je ne cesse de penser, c'est que ça fait mal. Peut être pas affreusement, pas horriblement non plus, c'est une douleur toute simple face à la réalité.
Cet été j'en ai vu partir, j'en verrai encore, je ne les verrai plus.

Vu, un peu connu, trop tard.

Alors j'aborde une nouvelle manière de vivre et d'être. Alors ma vie ne vaut plus rien.
Même si elle pourrait s'arrêter net demain dans une impasse sombre.

Sérieusement, que puis-je faire là dedans ? Rien.


Des chevaux par milliers dans les ravins dans les fossés dans les ravins dans les charniers...

vendredi 24 septembre 2010

Et les trottoirs crient encore

Qui sommes nous pour
Te jeter des mots à la figure
Pour t'effrayer, blesser blessures
Qui sommes nous pour
Toi personne assise là
Jamais demandé trépas
Pas réellement voulu
Tu entends dans tes oreilles
Le tintement sans pareil
D'une pluie assourdissante

Elle arrive dans sa robe carmin
Entourée de Rome et de sa grande
Cape de sang enflammée

La Mort dans ses habits d'été

dimanche 12 septembre 2010

Crème


Elsa, la nuit, vit sur son balcon.

Il passe en bas, quelques étages plus bas dans la rue, des gens étranges que la lune rend malades.
Ils se disputent pour s'embrasser une minute plus tard, ils marchent de travers ou se retiennent de vomir, ils se tiennent la main parce qu'il ont peur des gens de la nuit.

Ils ne me voient pas, et moi je les vois, j'essaie de les comprendre.

J'essaie de comprendre tout le monde. Comme lorsque je pleurais à la lecture de son message.

Ouvrez moi vos coeurs !

A hier.

dimanche 5 septembre 2010

Ca m'a fait mal



Parce que j'ai tout relu

Parce que nous vivons en sursis

Parce que nous vivons en souci

Parce que mes yeux ont vu

Que la fin des beaux jours est proche.

Voir passée


- Mais ma chère qu'appelles tu passé ? Te crois tu déjà condamnée, bloquée devant les portes d'un enfer imminent ? Tu te mens, tu te caches la vérité, regarde les gens, ils passent sans regarder mais sont bien vivants, eux et toi aussi tu sais.

- Je ne parlais pas d'une mort proche Elsa, mais d'une mort lente que nous vivons déjà.